حل L'heure de française page 72 مادة الفرنسية سنة أولى اعدادي
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الإجابة هي كالتالي
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L'heure de française page 72
1. Cette affiche se compose de deux éléments :
une illustration et des textes.
2. La scène se situe au sommet d’une montagne.
3. Ils lèvent les bras. Ils font le signe de la victoire. Ils sont heureux parce qu’ils ont vaincu la montagne.
4. Les deux slogans sont : Le V de la victoire pour tous !
– Va jusqu’au bout de ton rêve.
– Oui, ils sont en accord avec
le thème de la photo. Ils représentent un message à l’intention des lecteurs de l’affiche :
Soyez tenaces ! Si vous avez un rêve, faites tout votre possible pour le réaliser et, un jour, vous ferez comme ces personnes, vous lèverez vos bras pour signifier que vous avez réussi votre rêve.
Exemple de récit :
(L’auteur raconte l’ascension du Mont Blanc qu’il a effectuée avec son frère et un guide de haute montagne.)
L’ascension du Mont Blanc, un rêve…devenu réalité !
* Jeudi 25 juin
Nous arrivons au refuge Tête Rousse en début d’après-midi. Le mauvais temps qui s’est installé a rafraîchi notre enthousiasme. L’inquiétude augmente lorsque la neige se met à tomber en début de soirée. Et si on était venu jusqu’ici pour rien ?
On dîne à 18 heures et on va se coucher, il est à peine 19 heures ! Après le dîner, le bulletin météo du
lendemain tombe enfin : beau temps en matinée avec risque d’orage en milieu de journée. On peut entreprendre
l’ascension !
* Vendredi 26 juin
Réveil à 1 h 30. Un petit déjeuner rapide et nous voilà déjà à l’extérieur où une bonne surprise nous attend :
un ciel entièrement étoilé avec cependant quelques éclairs, provoquant une inquiétude légitime de notre guide.
Lampes frontales allumées, encordement effectué et piolet en main, l’ascension débute à 2 h 25 avec un
mélange d’excitation et d’interrogations car des éclairs illuminent les glaciers environnants.
Le début de l’ascension est très lent, c’est normal, il faut échauffer doucement nos muscles. Nous atteignons
le dôme du Goûter (4 260 m) en un peu moins de 2 h, notre moral et notre état physique sont intacts. Nous savourons ces instants, d’autant plus que le temps ne se dégrade pas, au contraire, les éclairs semblent diminuer d’intensité.
Nous poursuivons la montée, nous arrivons à l’abri Vallot où nous faisons une pause café, nous sommes
pressés de poursuivre, d’autant plus que les éclairs ont disparu. Les premières lueurs du jour nous laissent
apercevoir des paysages glaciaires sublimes.
Le soleil va se lever, nous laissant découvrir une mer de nuages ou seuls les sommets de plus de 4 000 m émergent.
La pause effectuée, nous reprenons notre ascension. La vitesse de progression ralentit car la pente s’élève.
Les 450 derniers mètres sont vraiment les plus difficiles à cause de ces pentes à fort pourcentage, mais aussi par
la raréfaction de l’oxygène due à l’altitude.
Soudain, j’ai mal à la tête, j’ai du mal à respirer. Je dois m’asseoir dans la neige. Je suis très inquiet. Je
pense que je dois abandonner, si près du sommet ! Le guide s’approche. Il n’a pas l’air affolé. Il me dit : « Ce n’est pas grave ! C’est le MAM, le Mal Aigu des Montagnes. Reposez-vous, mangez une barre protéinée pour
reprendre des forces, ça devrait aller ! »… Le temps passe, le jour se lève, les étoiles s’estompent et laissent place à un beau ciel bleu. Toutes les montagnes sont désormais visibles et nous sommes au-dessus d’une immense mer de nuages !... Le guide avait raison. Me voici remis. Nous reprenons l’ascension. Le sommet est tout proche, une immense émotion m’envahit, c’est un mélange de fierté et de bonheur incroyable.
La pente est tellement importante que nous nous rendons compte de notre arrivée au sommet qu’au dernier
moment. Il est 5 h 35, le soleil va bientôt se lever et nous allons être les témoins d’un spectacle féerique… Que
du bonheur !
Nous voici au sommet du Mont Blanc (4 810 m). On lève les bras en guise de victoire. Je mitraille le paysage
avec mon appareil photo, c’est tellement beau ! Je pense à toute ma famille endormie en bas, sous les nuages,
à tous ceux qui dorment paisiblement et pour qui le 26 juin 2009 ne sera qu’un jour comme un autre, alors que
pour moi il restera historique ! Et pour l’attester, quoi de mieux qu’une photo de la montre de mon frère Armand
qui indique l’heure, 5 h 35 et surtout l’altitude : 4 810 m, quelle précision !
Le temps passe, il ne faut surtout pas rater le lever du soleil ; les premiers rayons arrivent enfin. Je prends plusieurs photos à la suite pour immortaliser les lumières qui changent au gré des nuages et des montagnes environnantes, c’est sublime !
La vie est faite de rêves et d’objectifs, que l’on se fixe à court, moyen ou long terme. Ce rêve-là est devenu réalité le 26 juin 2009 à 5 h 35, il m’aura fallu attendre 44 ans pour le réaliser mais cela valait bien la peine d’attendre !